Période de changement : comment préserver ton équilibre corps et esprit quand tout bouge
Un jour, tout roule… et le suivant, la vie décide de redistribuer les cartes.
Changement professionnel, séparation, déménagement, nouvelle organisation familiale, surcharge mentale : ces périodes de transition peuvent donner l’impression de perdre pied, comme si ton équilibre intérieur devenait soudain instable.
Fatigue persistante, alimentation désorganisée, manque d’énergie, stress en hausse… Si tu te reconnais, rassure-toi : tu n’es pas en train d’échouer. Tu traverses simplement une phase d’ajustement.
Pourquoi les périodes de transition perturbent autant l’équilibre
Le cerveau adore la prévisibilité. Les habitudes sont rassurantes, économiques en énergie et sécurisantes.
Lorsqu’un changement survient, même positif, ton système nerveux peut passer en mode vigilance. Résultat : il cherche à s’adapter rapidement, parfois de façon maladroite.
Cela se manifeste souvent par :
-
un sommeil plus fragile (ruminations, réveils nocturnes),
-
une alimentation plus chaotique (repas sautés, grignotage, alimentation émotionnelle),
-
une charge mentale plus lourde,
-
moins de mouvement et d’élan pour prendre soin de toi.
Ce n’est ni un manque de volonté, ni un problème de discipline. C’est une réaction normale face à l’instabilité.
Quand l’alimentation devient un refuge… ou un terrain de contrôle
En période de bouleversement, deux mécanismes reviennent fréquemment :
-
le besoin de reprendre le contrôle, notamment via l’alimentation,
-
ou, à l’inverse, un lâcher-prise brutal : « tant pis, foutu pour foutu ».
Dans les deux cas, le message est le même : ton corps et ton mental cherchent de la sécurité.
Plutôt que de lutter contre ces réactions, l’enjeu est d’installer des points d’ancrage simples, pour éviter que ce passage délicat ne s’installe durablement.
Une check-list douce pour retrouver de la stabilité
Quand tout semble partir dans tous les sens, voici une base à laquelle revenir, sans te rajouter de pression.
1. Observer sans juger
Prendre un temps pour te dire : « Ok, là, c’est plus fragile que d’habitude. Où est-ce que j’en suis vraiment ? ».
Observer sans te critiquer évite le pilotage automatique et ouvre la voie à des ajustements plus justes.
2. Sécuriser le sommeil en priorité
Le sommeil est souvent le premier domino qui tombe.
Moins tu dors, plus :
-
le stress augmente,
-
les fringales émotionnelles se renforcent,
-
l’énergie et la motivation chutent.
Même de petites actions (se coucher 20 minutes plus tôt, limiter les écrans, instaurer un rituel du soir) peuvent déjà faire une vraie différence.
3. Relativiser : un déséquilibre n’est pas un échec
Un passage compliqué ne remet pas en cause tout ton chemin.
Ton équilibre ne se joue pas sur une journée — ni même sur quelques semaines plus difficiles. Il se régule dans le temps, avec souplesse.
Respirer, ralentir et se rappeler cela change souvent beaucoup de choses.
4. Revenir à une alimentation simple et rassurante
Quand l’énergie mentale est basse, inutile de viser l’assiette parfaite.
L’objectif est une alimentation :
-
nourrissante,
-
stable,
-
et réconfortante.
Astuce concrète : repère 3 à 4 repas faciles que tu aimes, rapides à préparer, et que tu peux garder sous le coude (congélation, restes, plats simples). Cela limite le "je mange n’importe quoi" quand la fatigue prend le dessus.
5. Explorer d’autres formes de réconfort
Parfois, ce dont tu as besoin n’est pas alimentaire.
Une pause, une marche au grand air, une discussion, de la douceur, un moment de calme… Identifier ce qui te fait réellement du bien t’aide à répondre autrement aux tensions internes.
6. Miser sur la flexibilité, pas sur la perfection
L’équilibre n’est pas une ligne droite. C’est un processus vivant, qui s’adapte aux événements.
Te foutre la paix — vraiment — est souvent l’action la plus régulatrice qui soit.
Les piliers de l’équilibre en période de changement
Pour retrouver un mieux-être durable, plusieurs dimensions travaillent ensemble :
-
Le sommeil : socle de la régulation émotionnelle et hormonale.
-
Le mouvement : même 5 à 10 minutes comptent pour relâcher la pression.
-
L’alimentation : pour soutenir l’énergie, l’intestin (véritable deuxième cerveau) et le plaisir.
-
Le mental : pensées, émotions et stress influencent directement tes comportements.
Inutile de tout optimiser à la fois. Un seul petit ajustement peut relancer une dynamique positive.
Mini-défi : crée tes repères de stabilité
Cette semaine, je te propose un exercice simple :
➡️ Note les actions qui t’aident à te sentir plus stable quand tout bouge (repos, repas simples, soutien, pauses, mouvement doux…).
Cette liste deviendra ta boussole personnelle lors des prochaines périodes de transition.
Besoin d’un accompagnement pendant cette période ?
Si tu sens que cette phase de changement impacte ton rapport à l’alimentation, ton corps ou ton bien-être global, tu n’as pas à traverser ça seule.
Je propose des rendez-vous en visio ou au cabinet, pour faire le point, mettre du sens sur ce que tu traverses et poser des bases adaptées à ta réalité.
Prendre rendez-vous en visio ou au cabinet : Prendre RDV avec votre super Diet
Parce qu’un détour sur le chemin n’empêche jamais de retrouver ton équilibre.
