Alimentation et cancer du sein : comment prendre soin de soi pendant et après les traitements
Parce que se nourrir, c’est aussi une façon de se reconnecter à soi
Chaque année, Octobre Rose nous rappelle l’importance du dépistage et de la prévention du cancer du sein. Mais au-delà des examens médicaux, il y a une dimension souvent oubliée : le lien entre alimentation, corps et bien-être émotionnel.
Et si prendre soin de soi passait aussi par l’assiette… mais surtout, par une relation douce et bienveillante à la nourriture ?
Manger pendant les traitements : écouter son corps avant tout
Les traitements (chimiothérapie, radiothérapie, hormonothérapie…) peuvent bouleverser le corps : fatigue, nausées, perte d’appétit, modification du goût…
Dans ces moments-là, il n’y a pas de "bonne" ou "mauvaise" alimentation, il y a votre corps et ses besoins du moment.
L’objectif n’est pas de “bien manger”, mais de manger tout court, selon vos envies et votre tolérance du jour.
Un yaourt, une compote, une soupe, un fruit… tout compte ! Le plus important est de maintenir une relation bienveillante à votre alimentation, sans pression.
Petit mantra douceur : “Je fais du mieux que je peux, avec ce que j’ai aujourd’hui.”
Le rôle clé de l’alimentation dans le soutien du corps
L’alimentation ne guérit pas, mais elle peut soutenir le corps dans les différentes étapes du traitement :
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Favoriser les aliments riches en nutriments : fruits, légumes colorés, légumineuses, céréales complètes, bonnes graisses (huile d’olive, noix, poisson gras).
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Bien s’hydrater : l’eau, les tisanes, les bouillons… tout compte !
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Limiter les aliments ultra-transformés : non pas par interdiction, mais parce qu’ils fatiguent le corps.
Et surtout, ne diabolisez aucun aliment. L’important, c’est de retrouver une alimentation vivante, souple, et adaptée à votre énergie.
Après les traitements : se réapproprier son corps et son assiette
Une fois les traitements terminés, beaucoup de femmes ressentent un mélange d’émotions : soulagement, peur de la rechute, perte de repères…
Le rapport au corps change, parfois brutalement. On découvre des cicatrices, une fatigue durable, un appétit différent.
C’est le moment de se reconnecter à soi, doucement.
Apprendre à réécouter ses sensations (faim, satiété, envie), à redécouvrir le plaisir de manger sans culpabilité, à accepter son corps tel qu’il est aujourd’hui.
C’est un chemin vers la réconciliation corporelle, et la diététique psycho-comportementale est une belle boussole pour cela
Alimentation, émotions et plaisir : un trio essentiel pour la santé
Le plaisir de manger est un acte de vie, un moteur de bien-être.
Se permettre de savourer, de partager, de rire autour d’un repas, c’est déjà prendre soin de sa santé mentale et émotionnelle.
Le corps et le mental fonctionnent ensemble. Quand on nourrit l’un, on soutient l’autre.
Et parfois, retrouver le plaisir de manger, c’est aussi retrouver confiance en soi, en son corps, et en la vie
En résumé
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Mangez selon vos besoins et vos envies, sans pression.
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Privilégiez la qualité, mais acceptez les “jours sans”.
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Faites confiance à votre corps : il sait ce dont il a besoin.
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Offrez-vous de la douceur, pas de la perfection.
Vous traversez (ou avez traversé) un cancer et souhaitez retrouver une relation apaisée avec votre alimentation et votre corps ?
Je vous accompagne pas à pas, dans la bienveillance et le respect de votre rythme.
Prenez rendez-vous dès aujourd’hui pour une consultation en cabinet à Ugine ou en visio : retrouvons ensemble le plaisir de prendre soin de vous. Prise de rdv
